À la rencontre de ton enfant intérieur
- laurentpages06
- 8 déc. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 déc. 2024

Tu sais qu’il y a 2 personnes dans ta vie que tu dois rendre fier ?
Oui oui, Seulement 2 personnes.
Ces 2 personnes ne sont, ni tes parents, ni ta moitié.
Uniquement 2 personnes, alors ?
tu veux un indice ?
Tu connais la première personne mais tu ne connais pas la deuxième.
Alors ?
Tu ne trouve pas ?
Ce ne sont ni tes enfants ni tes neveux et nièces.
De cette deuxième personne, elle te connaitra plus tard.
Tu ne trouves toujours pas ?
Ces 2 personnes qui doivent être fiers de toi, c’est toi enfant et toi plus tard dans la vie, toi qui pourra se retourner et de dire que « oui, je sui fier de moi »
Toujours avec un regard bienveillant et une âme d’enfant.
Car il y a en toi une lumière douce, presque imperceptible, qui n’a jamais cessé de briller. Elle est là, même sous les couches de responsabilités, de doutes ou de désillusions. Cette lumière, c’est ton enfant intérieur. Il n’est pas une simple mémoire du passé ; il est vivant, vibrant, et n’attend qu’une chose : que tu tournes ton regard vers lui.
Toi seul peux entendre sa voix, ce murmure léger qui te rappelle les jours où la vie semblait pleine de promesses, où chaque instant était une aventure.
Te souviens-tu de ces moments où tu riais aux éclats, sans retenue, sans crainte du jugement des autres ?
Où ton imagination transformait un simple morceau de carton en vaisseau spatial, ou un coin de jardin en royaume magique ?
Cet élan spontané, ce souffle créatif, ils n’ont pas disparu. Ils dorment en toi, portés par cet enfant qui est encore là, patient, bienveillant.
Mais voilà, la vie s’est chargée de superposer des couches de sérieux, d’attentes et parfois de peurs. Tu t’es peut-être éloigné de cette part de toi, pensant qu’elle appartenait à un passé révolu. Et pourtant, ton enfant intérieur n’a jamais cessé de t’attendre. Il est ton lien avec la joie brute, la curiosité sans limite, l’envie d’explorer sans chercher de résultat.
Je vais te poser une question : quand as-tu, pour la dernière fois, pris le temps de t’émerveiller ? Pas pour impressionner, pas pour cocher une case ou atteindre un objectif, mais simplement pour le plaisir de ressentir, de te perdre dans l’instant. Regarder un coucher de soleil, danser seul dans ta cuisine, dessiner sans savoir où cela te mènera… Ces moments-là, ils sont des portes vers ton enfant intérieur.
Cet enfant n’a pas oublié ce qui te rend profondément toi. Il se souvient des rêves que tu faisais avant que le monde ne te dise ce qui était « raisonnable » ou « possible ». Il connaît ta vérité. Peut-être te rappelle-t-il que tu voulais peindre, écrire, explorer des forêts imaginaires, ou simplement courir sous la pluie sans te soucier d’être trempé.
Alors pourquoi ne pas t’arrêter un instant et tendre l’oreille ? Pourquoi ne pas lui accorder la place qu’il mérite ? Ce n’est pas un retour en arrière ; c’est une réconciliation. L’enfant intérieur n’est pas là pour t’éloigner de tes responsabilités ou des exigences de la vie adulte. Au contraire, il est là pour te donner l’énergie, la créativité et l’authenticité nécessaires pour avancer.
Si tu prends le temps de le retrouver, tu découvriras qu’il est un guide précieux. Il te montrera comment transformer la monotonie en jeu, les défis en aventures, et les petits instants en merveilles. Cet enfant n’a pas peur d’échouer, parce qu’il ne connaît pas encore le poids du perfectionnisme. Pour lui, tout est expérience, tout est apprentissage, tout est vie.
Et si tu l’écoutes, il te soufflera ce que tu as peut-être oublié : tu as le droit de rêver, le droit de créer sans limite, le droit d’être pleinement toi, sans masque ni armure. Ce n’est pas toujours facile. Reconnecter avec ton enfant intérieur peut être inconfortable au début. Il te demandera de baisser la garde, de sortir de cette carapace que tu as construite pour te protéger. Mais il te promet une chose : la liberté.
Alors, aujourd’hui, fais un pas vers lui. Prends une feuille de papier et écris comme tu le faisais enfant, sans penser au résultat. Plonge tes mains dans la terre ou dans la peinture.
Ferme les yeux et laisse-toi rêver. Écoute les chansons que tu aimais à 8 ans, danse comme si personne ne te regardait. Peu importe ce que tu choisis, l’essentiel est d’agir, de créer ce pont entre toi et cet enfant qui n’a jamais cessé de t’aimer.
Car au fond, cet enfant intérieur, c’est toi. Pas une version passée ou imparfaite de toi, mais une partie essentielle de qui tu es. Lui rendre sa place, c’est te donner la permission de vivre pleinement, de redécouvrir ce que signifie être véritablement en vie.
Alors vas-y.
Fais ce premier pas.
Il t’attend.
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